lundi 15 septembre 2014

Allocution de Madame Monique ROCOURT, Ministre de la Culture A l’occasion de la cérémonie de remise de bourses à deux diplômés

Allocution de Madame Monique ROCOURT, Ministre de la Culture
A l’occasion de la cérémonie de remise de bourses à deux diplômés en droit qui écrivent leurs mémoires sur le droit d’auteur.


Monsieur de Doyen de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques
M. Le Vice Doyen de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques
M. le Secrétaire Général de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques
M. le Directeur Général du Ministère du Commerce et de l’Industrie,
Madame la Directrice Générale du Bureau Haïtien du Droit d’Auteur,
Mesdames Messieurs les Directeurs Généraux,
Monsieur Wilhem Frish de la Fondation Deschamps
Messieurs et Dames les représentants des Cabinets d’Avocats,
Chers Etudiants et Etudiantes,
Messieurs et Dames de la Presse,
Mesdames, Messieurs les invités,

La protection du droit d’auteur implique la capacité pour un auteur ou un artiste  d’exercer et de défendre ses droits. Comment le faire si les avocats spécialistes du domaine constituent une denrée rare?  Peut-on laisser nos auteurs et artistes désarmés ? Non me direz-vous. Dans ce cas, nous ne pouvons accepter que les créateurs, qui sont des ambassadeurs de notre culture soient des orphelins du droit. Nous ne pouvons non plus laissser sans défense ces défenseurs de la culture.   Cette préoccupation que nous partageons tous, le Bureau Haïtien du Droit d’Auteur l’a bien comprise en nous réunissant encore une fois, aujourd’hui.

Voilà pourquoi ce matin au Ministère de la Culture, une fois de plus, nous posons deux nouvelles pierres dans la construction de la société plus juste que nous appelons tous de nos vœux et que le Gouvernement tout entier, sous le leadership du Président Michel Martelly et du Premier Ministre Laurent Lamothe,  s’attelle, aux côtés de toute la population, à construire. Nous offrons deux bourses à deux jeunes juristes qui rédigent leurs mémoires sur La propriété littéraire et artistique, notamment ses missions économiques et de protection. Ces deux bourses, chacune de cent mille gourdes, comprennent aussi un accompagnement par des spécialistes du Droit d’Auteur, pour nos deux juristes, pendant toute la durée de la rédaction de leurs mémoires.
Je prends le temps de remercier, en mon nom et en celui de la Directrice générale du BHDA, les avocats qui, gracieusement et avec beaucoup d’enthousiasme,  font partie de ce projet.
La Ministre annonce déjà que dès l’année prochaine, nous augmenterons le nombre de bourses afin que des étudiants des autres Facultés de Droit, publics et privés, du pays puissent en bénéficier pour que dans les prochaines années, il y ait plus d’avocats spécialisés dans cette branche d’avenir qu’est la Propriété Intellectuelle.


Chers tous, ces deux bourses représentent deux petites pierres dans la longue construction de l’Etat de droit. Mais c’est une contribution combien essentielle pour la vitalité de ce qui fait de nous un peuple fier, de ce qui donne sens à notre présence au  monde, de ce qui nous donne notre image la plus belle : la culture.

En fait, cher invités, en posant des actes comme celui qui nous réunit ce matin, nous avons compris que protéger le droit d’auteur, c’est prendre partie pour la culture.








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